Très appréciés des grands chefs, pour leur beauté, leur aspect esthétique et la qualité exceptionnelle des lames, ces ustensiles sont fabriqués d’acier de Damas.
L’acier Damas : qu’est-ce donc ?
Il s’agit d’un acier ancien. Son motif ondulé rappelle le mouvement de l’eau. Toutefois, sachez que cet acier n’est pas d’origine de Damas, mais plutôt d’origine indienne. À l’origine, il était en acier wootz. C’est un minerai d’acier dont les gisements se trouvent en Inde et au Sri Lanka.
Auparavant, les forgerons l’utilisaient pour en faire des lames d’épées et de sabres. Avec le temps, cela s’est égaré. On l’a maintenant orienté vers la conception de couteau de cuisine japonais en acier damas ou d’autres ustensiles.
Son appellation se veut être une référence des aciers dissemblables avec de nombreuses nuances d’acier forgé et soudé. Il porte le nom d’acier Damas en raison de sa similitude avec l’acier Damas historique. La version moderne est également connue sous le nom d’acier Damas de corroyage.
Des lames très tranchantes
En plus d’avoir un bel aspect, avec des motifs de vagues ou gouttes à la surface de la lame du couteau, ces lames japonaises sont dotées d’une grande durabilité. Comme elles sont en acier dur, elles ne demandent pas d’être affûtées aussi souvent. Le carbone y est fortement présent, d’où leur dureté et la conservation des tranchants pendant un long moment.
Par conséquent, ce type de couteaux sera donc toujours actif pendant des décennies même, outre sa caractéristique très tranchante, il est à cet effet très utile.
Des couteaux fins et légers
La taille de l’acier de la lame japonaise est réduite très vite après qu’on l’ait entrée dans le manche, diminuant donc le poids entier du couteau. Cela fait pencher légèrement l’équilibre du couteau vers l’avant, une particularité qui fait qu’un grand nombre de chefs domptent ces couteaux sans difficulté pour en exploiter les avantages supérieurs.
Au fur et à mesure que la lame est fine, il sera facile de faire des coupes et il sera plus flexible d’y travailler.
Vous aurez donc un couteau unique avec un visuel flamboyant, et très performant avec une utilité à vie. Vous n’aurez aucune difficulté à préparer vos plus bons plats.
Quels sont les différents couteaux japonais ?
Il y en a cinq, dont le :
Couteau Kiritsuke : avec une pointe inclinée et une capacité de coupe de nombreuses variétés d’ingrédients. Son utilisation demande une certaine dextérité. C’est pourquoi les chefs utilisent souvent de tels couteaux ;
Couteau Sujihiki : équivalent d’une trancheuse française, on l’utilise pour découper en fines tranches. Sa dimension est pratique pour couper de la viande, du jambon ou du poisson ;
Couteau Sashimi : dispose d’un long bord biseauté, favorisé pour trancher le poisson, idéal pour morceler les sushis ;
Couteau Santoku : signifiant « trois bonnes choses » en japonais. Ses inserts mesurent entre 10 et 20 cm et possèdent trois tranchants, pouvant servir de découpage, de ciselage, de hachage.
Couteau Deba : sa solidité et sa robustesse lui donne une orientation d’usage pour le découpage de viande de poisson. Lors du tranchage, il sert à ôter les têtes et les arêtes.
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